Les 15 et 16 décembre 2020, l’IIJ a eu le plaisir de participer à l’atelier virtuel du Forum mondial de lutte contre le terrorisme (GCTF) sur le renforcement des capacités dans les régions de l’Afrique de l’Est et de l’Ouest en matière de gestion et de sécurité des frontières, une initiative menée conjointement par les groupes de travail du GCTF pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique de l’Ouest.
Bien qu’il ait été organisé en distanciel du fait de la pandémie mondiale de COVID-19, l’atelier a réuni un grand nombre de représentants d’Algérie, d’Allemagne, d’Arabie Saoudite, de Belgique, du Bénin, du Burkina Faso, du Canada, de la Côte d’Ivoire, de Djibouti, de l’Égypte, des États-Unis, de la France, de la Gambie, du Ghana, de l’Inde, du Kenya, du Mali, du Maroc, du Niger, du Nigeria, d’Ouganda, du Royaume-Uni, de Russie, du Sénégal, de la Sierra Leone, du Soudan, du Togo, de la Turquie, du Yémen et de l’Union européenne. Les membres du GCTF et pays partenaires ont été rejoints par des représentants de plus de 13 organisations internationales, dont le Centre africain d’études et de recherche sur le terrorisme (CAERT), l’Organisation africaine de coopération policière (AFRIPOL), le Comité des services de renseignement et de sécurité en Afrique (CISSA), Frontex, l’Institut d’études de sécurité (ISS), le Centre international pour le développement des politiques migratoires (ICMPD), l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), INTERPOL, l’Unité de fusion et de liaison pour le Sahel (UFL) et plusieurs agences des Nations Unies.
L’atelier avait deux objectifs principaux. Premièrement, évaluer l’état actuel de la gestion de la sécurité des frontières et de la coopération régionale en Afrique de l’Est et de l’Ouest, y compris les responsabilités régionales et internationales dans le domaine de la gestion et de la sécurité des frontières, des bonnes pratiques et stratégies réussies, ainsi que les facteurs préjudiciables à une gestion efficace de la sécurité des frontières. Deuxièmement, identifier les besoins et mesures nécessaires pour surmonter les obstacles à une gestion efficace de la sécurité des frontières dans les régions concernées. L’importance d’une coopération régionale renforcée en matière de gestion et de sécurité des frontières a constitué un thème central de l’atelier, tout comme la nécessité de mettre en œuvre les obligations internationales existantes. L’atelier a comporté des sessions plénières et des discussions en petits groupes, dont les conclusions seront concrétisées par des actions visant à définir la voie à suivre.